DÉFINITION
La sténose spinale est une pathologie causée par le rétrécissement du canal spinal ou vertébral. La sténose est définie comme le rétrécissement d’un passage.
Ceci représente treize pour cent (13 %) des visites chez les spécialistes. The impact of spinal problems on the health status of patients. Spine. 2000; 25: 1509–1514
La sténose est un processus chronique, d'évolution lente. Les patients atteints de sténose vertébrale lombaire sévère peuvent souffrir de douleurs lancinantes. Les douleurs peuvent être provoquées lorsque le patient se redresse. Généralement, les douleurs sont atténuées lorsque le patient se penche vers l’avant (flexion) ou se repose en position assise.
Un symptôme fréquent est l’interruption de la marche et la reprise après un léger repos (quelques minutes).
SYMPTÔMES | FAIBLESSES | BRÛLURE | PICOTEMENTS | FATIGUE
Dans la région lombaire, le rétrécissement du canal vertébral comprime les racines nerveuses (neurone moteur périphérique). Si la sténose est légère, les patients ressentent :
- de la douleur ou de l’inconfort
- des faiblesses musculaires
- des sensations de brûlure
- des picotements/fourmillements et
- des pertes de sensibilité
- de la fatigue musculaire (fessier et jambes)
La sténose spinale est hautement corrélé à un facteur génétique. La discopathie dégénérative influence hautement ce phénomène.
CAUSES
Le temps change la forme du canal vertébral/rachidien. Ce processus inévitable résulte généralement du vieillissement de la colonne vertébrale (arthrose, hypertrophie du ligament jaune, hernie discale, ostéophytose du corps vertébral). L’espace nécessaire au passage des nerfs issus de la moelle épinière se rétrécit. L’usure cause un rétrécissement important qui engorge les structures (nerfs, vaisseaux sanguins et lymphatiques). La prolifération osseuse ou tissulaire crée une compression qui génère des symptômes spécifiques.
Le rétrécissement du canal peut affecter la moelle épinière si la sténose est située entre la vertèbre C1 (première vertèbre du cou) et L2 (et deuxième vertèbre du bas du dos (lombaire)). La moelle épinière se termine entre la vertèbre L1 et L2. Donc, une sténose lombaire ne cause pas de paralysie, puisque seuls les nerfs périphériques seront affectés (neurone moteur périphérique). Les critères qualitatifs pour le diagnostic de la sténose spinale peuvent être trouvés dans l’article qui suit:
Radiologic Criteria for the Diagnosis of Spinal Stenosis: Results of a Delphi SurveyDIMENSIONS DU CANAL
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CAUSE 1 : HYPERTROPHIE DU LIGAMENT JAUNE
CAUSE 2 : HYPERTROPHIE DES FACETTES
CAUSE 3 : HERNIE DISCALE
CAUSE 4 : DISCARTHROSE
CAUSE 5 : ORIGINE CONGÉNITALE
CLASSIFICATION DE LA STÉNOSE SPINALE
Source: Qualitative Grading of Severity of Lumbar Spinal Stenosis Based on the Morphology of the Dural Sac on Magnetic Resonance Images, SPINE Volume 35, Number 21, pp 1919–1924
95% D'AMÉLIORATION DES SYMPTÔMES DE STÉNOSE SPINALE LOMBAIRE - HOMME 56 ANS
Ce patient ce présent avec de l’engourdissement dans les deux jambes. Il venait de vivre un épisode de perte de mobilité et force dans sa jambe gauche lors du transport de ses bagages.
L’IRM démontre use sténose spinale importante à L3-L4. Après l’examen physique, le clinicien ne perçoit pas de contre-indication au traitement. Au début, les distractions lombaires sont extrêmement douces. Le patient réagit favorablement. Il obtient 50% d’amélioration en moins de 30 jours. Son enthousiasme l’amène à reprendre des activités qui aggravent ses symptômes (cercle 1).
On compte 6 rechutes en six mois. Tous sont précipités par des activités à exclure si le patient souffre de sténose spinale lombaire. Au cours des soins, le patient reçoit des directives d’exercices et d’ergonomie. Il doit apprend à modérer ses activités de rénovation et d’adapter son style de vie. Le patient visite la clinique 2 fois semaine. Les soins aux segments L3-L4 avec flexion et distraction axiale sont exécutés. Le clinicien prend soin de doser la progression afin de s’assurer une progression adéquate.
Mise en garde. Chaque patient bénéficie d’une progression unique. Votre courbe de progrès ne sera pas identique à celle démontrée ci-dessous.
YM
1 raquette et manoeuvrer quelques sacs et objets.
2 manipulation de boîtes et sacs supermarché.
3 lever et manipuler valise, chaudières eau d'érable
4 pose de céramique
5 utilisation de scie à chaîne, raclage feuilles, manipulé petites bûches
6 manipulation de table à découper la pierre
Nous avons reconstruit à l’aide de la coupe axiale et sagittale de l’IRM la forme du sac dural du patient. L’image de gauche permet d’apprécier le rétrécissement (sténose) du sac dural.
FACTEURS DE RISQUE
La dégénérescence modérée de la colonne lombaire est normale chez l’être humain. La sévérité des symptômes dépend de la taille originale du canal vertébral et du degré d'empiétement sur les nerfs. Certaines personnes naissent avec un canal rétréci. Donc, un léger changement physiologique aurait tendance à causer des symptômes prématurés chez une personne en bas âge. La dégénérescence vertébrale est lente et prend des années à se faire ressentir. Ce processus de vieillissement est irréversible. Les symptômes ont souvent débuté plusieurs années avant l’apparition des douleurs. Certaines sténoses ne manifestent aucun symptôme notoire.
DIMENSIONS DU SAC DURAL
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État ressemblant à la sténose spinale lombaire :
claudication vasculaire
tumeur (primaire et secondaire) de la moelle épinière
neuropathie périphérique
ostéoarthrose de la hanche ou genoux
fracture de compression lombaire due à l’ostéoporose
arthrite rhumatoïde
dégénérescence discale lombaire (discarthrose)
arthropathie facettaire
spondylose, spondylolisthésis et spondylodiscite
douleur mécanique lombaire
LES ORIGINES DE LA STÉNOSE SPINALE
La cause la plus fréquente est la sténose vertébrale de type dégénérative. Avec la population vieillissante, cette pathologie est fréquente à notre clinique. La présentation clinique du patient ressemble à la description suivante :
- Âge moyen : 55 ans
- Lombalgie présente depuis longtemps; la sciatalgie a connu une lente progression
- Durée de plus de trois ans
TRAITEMENT MANUEL LOMBAIRE MÉTHODE COX® (1973)
LES INJECTIONS SONT-ELLES EFFICACES ?
CHIRURGIE OU NON POUR LA STÉNOSE SPINALE ?
Après avoir analyser plusieurs études comparant, pendant des périodes allant de 6 mois à 10 ans, les traitements chirurgicaux et non-chirurgicaux chez 643 patients atteints de sténose spinale lombaire, voici ce que le Groupe Cochrane conclut:
« nous pouvons difficlement conclure si, oui ou non, le traitement chirurgical est une meilleure approche que les approches non-chirurgicales pour les cas de sténose spinale lombaire. Nous avons noté cependant que le taux d’effets secondaires étaient de 10 à 24% pour les traitements chirurgicaux, alors qu’aucun effet secondaire n’a été rapporté lors de traitements non chirurgicaux. Aucun bénéfice n’est donc clairement attribuable à l’approche chirurgicale »
Les effets secondaires de la chirurgie identifiés dans ces études sont:
Les recherches ont été puisées à travers 12 966 citations, dont 26 textes complets, de recherchés incluant 5 l'essai randomisé contrôlé ont été retenue.
Référence: Surgical versus non-surgical treatment for lumbar spinal stenosis, Published: 29 January 2016, Authors: Zaina F, Tomkins-Lane C, Carragee E, Negrini S : Primary Review Group: Back and Neck Group Chochrane Group
EXPLICATION DU TRAITEMENT POUR STÉNOSE SPINALE
L'alternative de choix : les distractions. Avant même de considérer une procédure invasive, consultez un spécialiste de la méthode Cox® (1973) en flexion distraction afin de décompresser le disque en cause. Une méthode de plus de 40 ans qui a fait ses preuves.
Plus sur la méthode Cox®
PROTRUSION DU LIGAMENT JAUNE
Un homme de 43 ans s'est présenté à notre clinique par recommandation d'un autre patient, après plusieurs échecs thérapeutiques qui l'ont rendu immobile. Il souffrait de douleurs aux deux jambes. Il rapporte avoir eu des prodromes six mois avant les symptômes aigus de sensation de douleur aux deux mollets. Le patient ne prenait aucune médication, mais devait être à l'horizontale toute la journée.
Ces prodromes sont fréquents chez les gens qui souffrent de hernie discale et se présentent souvent comme suit : Douleur lombaire accompagnée d'un répit (graduel ou soudain) de la lombalgie. Le patient croit que tout est bien, mais soudainement ressent des douleur à la jambe, au fessier, au mollet ou au pied, en l'absence cependant de douleurs lombaires.
À l'arrivée à la clinique le patient s'exprime comme suit : « Je voudrais me scier les deux jambes. »
L'examen physique du patient nous laisse soupçonner un diagnostic différentiel d'une hernie à diamètre large avec une prédominance du côté droit.
L'IRM (imagerie par résonance magnétique) confirme bien une sténose sévère du canal central.
Vingt-quatre heures après l'examen physique à notre clinique et l'étude de l'IRM, les soins ont débuté. Dès le premier soin, le patient a ressenti un dégagement. Quarante-huit heures après son premier soin, la démarche du patient était normale. Une semaine plus tard, la douleur dans sa jambe droite avait disparu.
Les cas de douleurs aux deux jambes sont très complexes et difficiles à soigner. C'est un travail très minutieux que de faire disparaître la douleur dans les deux jambes en vue de prévenir des complications qui peuvent amener le patient à la chirurgie.
Mise en garde : La courbe de progression est unique à chaque patient. Certains patients n'ont de résultats notables qu'après une ou deux semaines.