Dernière mis à jour: 03 janvier 2023
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.DISCARTHROSE LOMBAIRE (ou discopathie dégénérative)

 

LA CLASSIFICATION PFIRRMANN


STADES 1 et 2

Le mot discarthrose signifie que les disques intervertébraux (les coussins entre chaque vertèbre) sont dégénérés (usés). Le Dr Christian Pfirrmann a classifié la dégénérescence des disques sur une échelle de un à cinq. La classification de discarthrose (ou discopathie dégénérative) ne s’évalue qu’avec l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Il est dommage que peu de rapports d'IRM en fassent mention, car cette classification, qui est universelle et bien établie,  est le standard de référence en recherche. La classification existe depuis 2001 (Magnetic Resonance Classification of Lumbar Intervertebral Disc Degeneration). C'est un outil essentiel permettant au clinicien d'expliquer aux patients les liens entre l’état physiologique d'un disque et leur douleur.

STADES 3 et 4

L’âge physiologique d’un disque intervertébral ne suit pas l’âge biologique du patient. Plusieurs facteurs contribuent à la discarthrose. De nombreuses études font état de la contribution de la génétique. Cependant, certains autres facteurs - aberration biomécanique, traumatisme, hernie discale, vibration - en sont parfois la cause.

Stade 5

LES PHASES SONT IRRÉVERSIBLES

Il existe une multitude d'études scientifiques qui examinent la traction, la nutrition, la biologie moléculaire et les injections, et qui se penchent sur la stabilisation de la dégénérescence ou sur la régénérescence du disque intervertébral. Récemment, des preuves convaincantes émergent quant à la nutrition et la distraction. Les injections semblent déstabiliser l’environnement et donc ne possèdent pas d'effet convaincant. L'environnement discal est très peu vascularisé.


EXEMPLES DE LA CLASSIFICATION PFIRRMANN


Notez qu’il est extrêmement rare d’identifier un patient de moins de 30 ans avec une classe 2. La plupart des adultes entre 30 et 50 ans possèdent des disques de classe 3 aux segments suivant : L1-L2, L2-L3 et L3-L4. Par contre, la région lombaire L4-L5 et L5-S1 est la plus affectée par les stress biomécanique.

Les études démontrent qu’une grande partie de la dégénérescence discale  (discarthrose) est génétique. Cependant, d'autres facteurs y contribuent. Lever des charges trop lourdes et certains traumastisme peuvent engendrer une spondylose discogénique.

Example discarthrose lombaire classification Pfirrmann classe 2

* Notez que le disque inférieur au cercle rose est de classe 4. Ceci est anormal pour un jeune homme de 21 ans.
Example discarthrose lombaire classification Pfirrmann classe 3
*À 22 ans, ce jeune homme possède déjà deux disques de classe 3 et 4.
@ L'adulte moyen peu conserver des disques intervertébraux de classe 3 comme on le voit chez cette femme de 56 ans

Example discarthrose lombaire classification Pfirrmann classe 4

* Les disques de classe quatre apparaissent vers l’âge de 50 ans. On aperçoit un disque en classe quatre qui a probablement débuté vers la mi-trentaine.
Example discarthrose lombaire classification Pfirrmann classe 5
* Une apparition prématurée d’un disque de classe 5 chez une personne de 45 ans.
@ Une anomalie lombaire (spondylolisthésis) a engendré une pression anormale sur le disque L5-S1. Le stress biomécanique est supérieur à ce que les fibres du disque peuvent supporter.

TRAITEMENT POUR DISCARTHROSE LOMBAIRE | STATISTIQUE MÉTHODE COX®


Les distraction, aident à distancer deux vertèbres adjacentes. Avec la progression du disque sur l'échelle Pfirrmann, le lien moléculaire de H20 (eau) avec les substances hydrophiles, se modifie et cause une dessiccation (assèchement) du contenu. La distraction Cox® a pour but de diminuer la pression intradiscale et de stimuler le mouvement sanguin autour du disque; le disque ne contient, lui, aucun vaisseau sanguin. Ce mouvement, contrôlé par le clinicien, atténue la douleur lombaire. Il est très spécifique et ne cible que le segment en jeu. Après l'étude approfondie de l’imagerie par résonance magnétique, le clinicien reconfigure la table Cox pour maximiser le rétablissement du patient. Cette méthode diffère grandement des tractions axiales appliquées à la colonne lombaire entière.

Le nombre de traitements pour atteindre l'amélioration maximale avec la méthode Cox.


DISCARTHROSE LOMBAIRE | L3-L4



Cas clinique du Dr Sicotte -

Cette femme de 57 a ressenti une douleur au dos lorsqu'elle déneigeait son balcon. L’examen physique confirme la présence d'anomalies qui affectent le nerf sciatique. On soupçonne une hernie discale. Mais à quel niveau ? Puisqu'il est impossible de visionner une hernie discale sur une image radiographique, il est recommandé d'avoir une IRM pour localiser la hernie discale. L' image de la page suivante démontre l’existence de discarthrose et les changements préexistants du corps vertébral de L3-L4 (arthrose) ainsi que les changements de longue date (changement Modic type 2).

La patiente a entrepris des traitements à la clinique. Le soulagement des douleurs mi-lombaires (L3-L4) fut très rapide. La sensation cutanée ainsi que la mobilité ont été retrouvées en deux semaines.

L’imagerie démontre l’existence de discarthrose et les changements de longue date du corps vertébral de L3-L4 (notez les changements Modic de type 3: Changement Modic). La classification Pfirrmann 4 du disque intervertébral démonte une condition de longue date. Un protocole de traitement approprié a soulagé rapidement la patiente.


ARTHROSE FACETTAIRE


Le récessus latéral est l’entrée d’un couloir par lequel traverse un nerf rachidien . Il se situe à environ 2 mm avant le ganglion spinal. Plusieurs causes peuvent engendrer un rétrécissement du récessus latéral. L'arthrose facettaire en est la cause la plus fréquente. La méthode Cox® aide à contrôler et à diminuer les symptômes associés à la compression du nerf en cause.

 

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La Méthode Cox® (1973) | Une solution sécuritaire pour douleurs lombaires


L’arthrose lombaire engendre une diminution de l’amplitude des mouvements vertébraux. Ce manque de mobilité des articulations lombaires influence les signaux musculaires. L’arthrose lombaire a un effet néfaste sur le système neuromusculaire. Moins les récepteurs articulaires (r) bougent, et moins les muscles (m) sont informés de l'activité vitale tel que le tonus musculaire adéquat pour protéger le patient de douleurs lombaires. Les ligaments informent le système nerveux du tonus adéquat. Le manque d’amplitude de mouvement de la colonne vertébrale atténue ce signal, qui est vital. Récemment, les recherches ont démontré une relation entre l’atrophie musculaire et l’infiltration de tissu gras, chez les gens qui souffrent de maux de dos chroniques . Les flexions latérales de la Méthode Cox® (1973) (f) activent les récepteurs de type Alpha (à l’intérieur des muscles) et informe le système nerveux (s) de signaux adéquats. Par la suite, ceux-ci relâchent des molécules antidouleur très puissantes.
Source : ( Reliability of the Goutallier Classification in Quantifying Muscle Fatty Degeneration in the Lumbar Multifidus Using Magnetic Resonance Imaging; Journal of Manipulative & Physiological Therapeutics Volume 37, Issue 3, Pages 190–197, March–April, 2014 )
Méthode Cox®

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Douce, prouvée scientifiquement et presque un demi-siècle d’expérience.

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